A380 da 10 mesi a un anno di ritardo


Citazione:Messaggio inserito da tamtam

Ma io sono l'unico a non essere né stupito né traumatizzato da un ritardo di questo tipo su un progetto mastodontico come questo?

Nemmeno io sono stupito di questi ritardi ...ma quello che mi lascia perplesso sono il fatto che ad Airbus nessuno ci abbia pensato!


Il governo tedesco convoca Airbus
</u>
I ritardi e l’empasse del programma A380 arrivano al governo tedesco. Oggi un portavoce del Ministero dell’ Economia di Berlino ha annunciato che domani il ministro Michael Glos riceverà il presidente di Airbus Christian Streiff. Visti gli annunciati ulteriori ritardi del programma A 380 e la ristrutturazione che punta a 2 miliardi di euro di economie nel bilancio Airbus è molto probabile che il governo tedesco voglia direttamente tastare il polso del colosso aeronautico europeo per conoscere in dettaglio i piani di ottimizzazione e di rilancio annunciati ieri da Tolosa.
By Dedalonews.it

Questa news non è un buon segno...!

Ciao
Fabio
 
First A380 delivery not until October 2007; troubled Airbus plans major restructuring
Wednesday October 4, 2006

Airbus President and CEO Christian Streiff revealed yesterday in Paris that A380 launch customer Singapore Airlines will not receive its first by year end 2006, as had been stated last June (ATWOnline, June 14).

First delivery now will occur in October 2007, more than 18 months behind the original delivery schedule and 10 months behind the schedule unveiled in June. Under the latest revision, just the one aircraft for SIA will be delivered next year. A further 13 will be delivered in 2008 (to SIA, Emirates and Qantas), 25 in 2009 and 45 in 2010.

Tuesday's announcement represented the third and most substantial delay to the program. In a statement, Airbus admitted it had "underestimated" the production problems and Streiff said the company is undertaking a major restructuring program dubbed Power8 that aims to cut costs by €2 billion ($2.54 billion) annually from 2010 and produce €5 billion in cumulative cash savings between now and 2010, of which €2 billion will be "reached rather quickly" (see next item for the text of his speech).

Streiff, who took over the Airbus helm in July, emphasized that while "strong measures" have been taken with the A380 program, overall restructuring plans have not been finalized.

He told reporters and analysts in a conference call yesterday that no customers have cancelled A380 orders. "All of our customers are onboard and eager to take the aircraft, " he claimed.

Largest customer Emirates, with 45 firm orders, said it takes the latest delay "extremely seriously" and is exploring "all options." Air France, which has 10 firm orders, said in a statement that the further delay--which will prevent it from taking an A380 until spring 2009--is "highly regrettable," adding, "Negotiations with the manufacturer will be continued in order to define the terms of our financial compensation resulting from this postponement."

Wiring remains the issue. "In June, the amount of work to be done to finalize the installation of the electrical harnesses into the forward and rear section of the fuselage had been underestimated," Airbus said. "Beyond the complexity of the cable installation, the root cause of the problem is the fact that the 3D Digital Mockup, which facilitates the design of the electrical harnesses installation, was implemented late and that the people working on it were in their learning curve." It added that the issue "is now addressed at its root, although it will take time until these measures bear fruit."

Airbus parent EADS said that compared to the original A380 program timetable, it will incur a shortfall of €4.8 billion by 2010 as a result of the production delays. The EADS board will finalize an Airbus restructuring program by early next year. The plan under consideration is believed to be the most radical restructure of the company in its history. It is understood that Streiff's plans call for all A380 production performed at Hamburg to be transferred to Toulouse while all A320 production will shift to Hamburg. In addition, some of EADS' 16 production facilities will be sold and more work will be outsourced. He wants overhead costs reduced by 30%.

EADS co-CEO Louis Gallois told reporters and analysts that it is too early to confirm any restructuring plans. "All these projects are in preparation now," he said. "The first ones will be ready [to be announced] in early 2007. So I cannot give you a concrete, precise answer" on facility closings, job cuts or production transfers. He added that the balance of work between France and Germany "must not be a rigid balance that makes us uncompetitive," and that "domestic, parochial discussions" should not be allowed to prevent Airbus from competing globally.

by Geoffrey Thomas and Aaron Karp
ATWonline
 
Preso da "Le Monde" di oggi...
(Per chi capisce il francese)


Les retards de l'A380 obligent Airbus à lancer un vaste plan d'économies

Le calendrier de livraison de l'avion géant A380 d'Airbus va subir un troisième retard "en moyenne d'un an", soit un décalage du programme de près de deux ans comparé au plan initial, poussant l'avionneur à lancer un vaste programme d'économies et de réorganisation industrielle.

"Au terme du conseil d'administration qui s'est tenu mardi, EADS a déclaré que les livraisons seraient décalées en moyenne d'un an par rapport au calendrier annoncé le 13 juin dernier", date à laquelle avait été annoncée une deuxième vague de retards, a indiqué, dans un communiqué, la maison mère d'Airbus.

Quatre compagnies clientes de l'A380, Air France, Emirates, Virgin Atlantic et Lufthansa, avaient, plus tôt dans la journée, annoncé avoir été informées par Airbus de nouveaux délais de livraison. Le premier exemplaire de série de l'appareil à double pont sera livré en octobre 2007 à Singapore Airlines, et non plus fin 2006 comme prévu, après une certification prévue "d'ici à la fin de l'année", a détaillé EADS. Cet appareil sera le seul livré l'an prochain. En 2008, Airbus prévoit de livrer treize A380, puis vingt-cinq A380 devraient sortir des chaînes d'assemblage en 2009, suivis de 45 autres en 2010, dont les premiers exemplaires de la version cargo.

C'est la troisième fois depuis le printemps 2005 qu'Airbus repousse les livraisons de son programme vedette, d'un coût estimé à 12 milliards d'euros, victime de problèmes persistants d'industrialisation. Ce nouveau retard amputera le résultat brut d'exploitation (EBIT) d'EADS de 2,8 milliards d'euros jusqu'en 2010, en raison des dépassements de coûts et des pénalités de retard dues aux compagnies clientes, a indiqué le groupe européen. Un impact qui s'ajoute aux 2 milliards d'euros de manque à gagner attendus d'ici à 2010 en raison des précédents retards de l'A380.

"Pour restaurer sa compétitivité et compenser la dégradation financière de ces retards", Airbus a annoncé un programme de réduction des coûts baptisé "Power 8", visant à économiser "au moins" 2 milliards d'euros par an à partir de 2010" et réduire de deux ans les cycles de développement".


RÉDUCTION DE "30 % DES FRAIS DE FONCTIONNEMENT"
Airbus compte notamment "réduire de 30 % ses frais de fonctionnement", a indiqué le patron de l'avionneur, Christian Streiff, lors d'une conférence téléphonique. Le constructeur procédera à des suppressions d'emplois, via des "mesures d'âge" mais aussi via une réduction de l'emploi intérimaire ou des CDD dans la production, a-t-il précisé. "Notre carnet de commandes fait que le risque de plan social est à notre avis très faible chez les ouvriers et compagnons." Un comité central d'entreprise est prévu mercredi à Toulouse.

Sur le plan industriel, Airbus compte "trier dans les quatre prochains mois dans la liste des projets de rationalisation, dont les meilleurs seront lancés en 2007", a déclaré M. Streiff. Airbus et sa maison mère EADS vont en particulier passer en revue trois projets principaux. "Nous allons rationaliser nos lignes d'assemblage final, pour éviter les doublons et accélérer la vitesse de flux sur les lignes" de Hambourg et Toulouse, a détaillé M. Streiff.

En deuxième lieu, "nous allons passer en revue nos sites en Europe", a-t-il indiqué, tout en précisant qu'Airbus "n'a pas de projet précis de fermeture d'usine" pour l'instant.

L'avionneur européen compte, enfin, passer au crible ses activités pour déterminer celles qui font partie de son cœur de métier et les autres, qui pourraient être sous-traitées.

Parallèlement, EADS a indiqué vouloir "conduire une analyse indépendante sur les responsabilités individuelles ayant entraîné les retards de l'A380", et "cette enquête ira jusqu'à examiner en détail les responsabilités potentielles au niveau de la direction", a-t-il averti.

L'action EADS en forte baisse
L'action d'EADS a chuté de 10,68 %, mercredi matin 4 octobre, à sa reprise de cotation à la Bourse de Paris, après l'annonce de nouveaux retards de livraison de l'avion géant A380 par la direction. L'action retrouve un cours proche de 20 euros : 20,23 euros à l'ouverture. EADS a entraîné dans sa chute des valeurs du secteur de la défense, notamment Lagardère, actionnaire d'EADS. – (Avec AFP.)
 
Citazione:Messaggio inserito da tamtam

Ma io sono l'unico a non essere né stupito né traumatizzato da un ritardo di questo tipo su un progetto mastodontico come questo?

Diciamo che probabilmente sei uno di quelli - me incluso - che non godono particolarmente nel vedere Airbus in difficoltà, anzi.

Mi ha anticipato BRUFCO-AZ nel postare l'articolo de Le Monde, ma aggiungo qui un trafiletto più sintetico (sempre in francese) tratto dalla newsletter economico-finanziaria "La 12:15":

Les retards de l'A380 mettent Airbus sous pression

Le calendrier de livraisons de l'avion géant A380 d'Airbus va subir un troisième retard "en moyenne d'un an", soit un décalage du programme de près de deux ans a indiqué le groupe à l'issue d'un conseil d'administration d'EADS. Le premier exemplaire de l'appareil sera livré en octobre 2007 à Singapore Airlines, et non plus fin 2006 comme prévu. Ce nouveau retard aura un impact financier important : une dégradation cumulée de 4,8 milliards d'euros sur le résultat opérationnel pour la période 2006-2010. Airbus a annoncé un programme de réduction des coûts, visant à économiser "au moins 2 milliards d'euros par an à partir de 2010" et réduire de deux ans les cycles de développement. Airbus compte notamment "réduire de 30 % ses frais de fonctionnement", a indiqué le patron de l'avionneur, Christian Streiff.
L'action d'EADS chutait de plus de 7 % mercredi vers midi après la confirmation des retards de l'A380. BAE Systems a par ailleurs annoncé mercredi que ses actionnaires avaient approuvé la vente à EADS de ses 20 % dans Airbus.


Ciao,

Nicola
 
Citazione:Messaggio inserito da tamtam

Ma io sono l'unico a non essere né stupito né traumatizzato da un ritardo di questo tipo su un progetto mastodontico come questo?

Neppure io sono minimamente stupito, il progetto in questione forse come hai giustamente definito tu è mastodontico, dei ritardi sono più che normali. Casomai in Airbus hanno fatto l'errore di promettere questi mostri in tempi brevi.
A proposito di aerei nuovi visto cheil 787 dovrebbe fare il suo primo volo nel 2007 esistono delle foto in rete dove si comincia a vedere l'assemblaggio??
 
L'equazione "mastodontico = maggior rischio di problemi" non è corretta al 100%.
Per "misurare" il rischio connesso ad un nuovo progetto è necessario prendere in considerazione:

1) Grado di innovazione complessivo della realizzazione
2) Numero di componenti

La dimensione fisica dell'A380 può implicare un maggior numero di componenti, però bisogna distinguere se quelli in più sono innovativi o meno. Se non sono innovativi e hanno affidabilità consolidata, l'impatto complessivo sul rischio è limitato.

Fare una valutazione complessiva sull'A380 non ci è possibile. Lo è invece sul B787 (perchè l'hanno fatta esperti su riviste specializzate), perchè introduce delle innovazioni importanti in termini di materiali, processi produttivi e di assemblaggio, alimentazione sistemi ausiliari, condizionamento.

C'è quindi una maggiore tendenza teorica ad accumulare ritardi su un progetto come il B787 che sull'A380.
 
Visto che parliamo di ritardi del A380 e delle conseguenze posto qui questa news:

Ristrutturazione Airbus: in forse i lavori A380 ad Amburgo. I mancati introiti pesano sul futuro</u>

Il mondo politico tedesco va in fibrillazione e punta a salvare la produzione nell’impianto Airbus di Amburgo, che potrebbe essere messo a rischio dalla ristrutturazione dell’azienda aeronautica che segue i ritardi del programma per il liner doppio ponte. Lo stabilimento di Amburgo, che assembla le cabine dell’ A380 e provvede alla verniciatura finale dell’aereo, potrebbe essere ridimensionato per trasferire le attività a Tolosa dove c’è la linea di assemblaggio finale dell’ aereo o, come si vocifera, addirittura in aree economicamente più vantaggiose come la Russia, l’India o la Cina. L’ impianto occupa, tra dipendenti ed indotto, 12 mila dei 40 mila posti che globalmente Airbus ha creato in Germania ed il suo avvio è costato, tra l’altro, circa 750 milioni di euro alle casse pubbliche tedesche. «Questo trasferimento non passerà senza resistenze» ha tuonato il responsabile economico dell’Unione cristiano democratica CDU Laurenz Meyer. Non meno forte il portavoce social democratico Rainer Wend che ha sottolineato: «Dobbiamo essere chiari su quanto il coinvolgimento tedesco è profittevole per Airbus». Chiari segnali che la crisi di Airbus è una questione sociale e politica di prima grandezza. Insomma, il ridimensionamento dell’ impianto di Amburgo, oltre ad un impatto occupazionale ed economico, avrebbe ripercussioni politiche notevoli, mettendo in agitazione i rapporti franco tedeschi da sempre croce e delizia, non solo dell’ avventura industriale Airbus, ma dell’ intera casa comune europea.
Tra le ipotesi che si affacciano in una Germania per certi versi scioccata dall’ ipotesi di un ridimensionamento dell’impianto di Amburgo, per altro paventato anche per le future lavorazioni dell’A350, c’ è quella di un intervento pubblico tedesco nel capitale di Airbus in modo da poter giocare con più incisività il ruolo di difensore dei livelli occupazionali e di protagonista dell’ impresa aeronautica europea. L’ idea è quella di utilizzare la banca pubblica KFW per acquistare una quota di Airbus da DaimlerChrysler che ne possiede il 22,5% del capitale. L’operazione potrebbe essere finanziata dalla vendita di azioni Deutsche Telekom o Deutsche Post detenute da KFW, ma c’ è un problema di tempi, visto che la banca si era impegnata a non vendere le proprie quote di Post prima del 2007 e di Telekom prima del 2008. Date troppo lontane per poter avere una qualche influenza sui piani di ristrutturazione varati da Airbus.
Che i tempi siano stretti e che potrebbero esserci forti ripercussioni occupazionali sullo stabilimento di Amburgo lo ha detto il stesso capo di Airbus Christian Streiff che sull’ipotesi di uno spostamento dei lavori fatti in Germania ha commentato: «Tutto è possibile, ma nulla è stato ancora deciso. Sto valutando tutte le possibilità». Ed ha aggiunto, a proposito della discussione della ristrutturazione con i sindacati, che le decisioni avverranno in tre mesi tenendo presenti «gli interessi di Airbus». Berlino non vuole pagare da sola i costi occupazionali di Power8, così è stato nominato il piano di rilancio di Airbus, e lo ha detto a chiare lettere il ministro dell’ economia tedesco Michael Glos, per il quale la ristrutturazione «deve essere portata avanti in eguale misura in tutti gli stabilimenti ed i costi devono suddivisi con equità». Insomma, i nuovi piani di Airbus non sono solo un fatto industriale, ma anche politico da contemplare nella natura internazionale e policentrica della compagnia. Intanto, per avere certezze di prima mano, il ministro Glos ha convocato per un incontro il presidente di Airbus, Christian Streiff, che in un’intervista immaginava «a Tolosa l’assemblaggio dell’A350 ed il trasferimento ad Amburgo della produzione A330 ed A340». Un’ ipotesi che sottende l’intenzione di salvataggio dell’ impianto tedesco. Soluzione che però deve fare i conti con la situazione finanziaria e con i cieli non proprio limpidi che sovrastano il programma A350 che comporta un investimento di ben 8 miliardi di euro, una cifra non di poco conto, soprattutto se si considera che i ritardi del programma A380 comporteranno mancati introiti per 4,8miliardi. A proposito dei piani futuri da Airbus, il co-direttore generale di EADS Tom Enders in una conferenza stampa a Berlino ha agitato lo spettro che l’empasse del programma A380 possa avere riflessi negativi proprio sull’ A350. «Nelle prossime settimane - ha detto - dovremo discutere approfonditamente per valutare se abbiamo le risorse finanziarie de ingegneristiche per andare avanti col programma, nel quale per altro io credo». Su questa situazione pesano, intanto, le reazioni dei clienti all’ annuncio dell’ulteriore ritardo dell’ A380, il terzo dalla primavera del 2005 che sposta in pratica di due anni i timing di consegna delle macchine. «Tutte le opzioni sono aperte» ha dichiarato Emirates Airlines principale cliente con un ordine di 43 A380, cosa che lascia pensare anche ad una possibile rinuncia al primo doppio ponte civile. Thai Airlines ha sventolato l’ipotesi di rivolgersi alla concorrenza qualora dovessero verificarsi altri ritardi. Commenti non piacevoli, specie se si pensa che dei 4,8 miliardi di costi del ritardo A380, 2 sono da imputare a penali ed incrementi dei costi di produzione.
In questi frangenti, nei quali tra l’altro proprio ieri gli azionisti di BAE hanno autorizzato per 2,7 miliardi di euro la vendita ad EADS del 20% detenuto in Airbus, i problemi del colosso aeronautico ed i timori per gli impatti occupazionali della sua ristrutturazione si complicano con la politica. Il governo francese ha espresso piena fiducia nel management della compagnia, ma ha sottolineato di tenere sott’occhio la questione occupazionale. In Germania il già citato Laurenz Meyer, parlamentare dello stesso partito del Cancelliere Angela Merkel, ha dichiarato che la Francia vuole fare propria Airbus ed h aggiunto alla rete televisiva N24 «Non possiamo permettere che accada». La Spagna, il socio più piccolo di EADS, chiede di partecipare più intensamente alla compagine sociale e la Francia, qualcuno suggerisce tatticamente, propone di far incrementare il suo 5,5% di partecipazione in EADS L’ Inghilterra, tramite il suo ministro al Procurement Lord Paul Drayson, dice ai suoi partner europei di allontanare la politica da EADS. «Riteniamo importante avere una società di aerospazio e difesa con il cuore in Europa, - ha detto - ma deve essere una compagnia ordinaria. E’ importante per EADS muoversi in una direzione che sia libera dalla politica». Come si vede alle turbolenze economiche del colosso aeronautico si affiancano quelle politiche tra partner europei e riflessi sociali ed occupazionali non di poco conto. Una matassa complicata da dipanare che insieme al ritardo dell’ A380, una volta celebrato come simbolo della concordia europea, rischia di far perdere di vista l’obbiettivo del rilancio di Airbus e far riaffiorare visioni nazionali mai sopite.
By dedalonews.it

Ciao
Fabio
 
E' incredibile vedere come quando i nodi vengono al pettine tutti tirino l'acqua al proprio mulino...
Che gli inglesi, fiutando l'alto rischio che il 380 comportava, si siano tirarti indietro appena in tempo???
 
l'A380 e' un aereo completamente nuovo e quindi i rischi c'erano e ci sono tutti, forse dovevano esser un po' piu' prudenti con le date...

Con il B787 prodotto a destra e manca ne vedremo altrettanto delle belle...!
 
Citazione:Messaggio inserito da B787-FLR

L'equazione "mastodontico = maggior rischio di problemi" non è corretta al 100%.
Per "misurare" il rischio connesso ad un nuovo progetto è necessario prendere in considerazione:

1) Grado di innovazione complessivo della realizzazione
2) Numero di componenti

La dimensione fisica dell'A380 può implicare un maggior numero di componenti, però bisogna distinguere se quelli in più sono innovativi o meno. Se non sono innovativi e hanno affidabilità consolidata, l'impatto complessivo sul rischio è limitato.

Fare una valutazione complessiva sull'A380 non ci è possibile. Lo è invece sul B787 (perchè l'hanno fatta esperti su riviste specializzate), perchè introduce delle innovazioni importanti in termini di materiali, processi produttivi e di assemblaggio, alimentazione sistemi ausiliari, condizionamento.

C'è quindi una maggiore tendenza teorica ad accumulare ritardi su un progetto come il B787 che sull'A380.
In Boeing vedi tecnici e operai in camicia a quadri e jeans, di età media avanzata. In Airbus sembra un film di fantascienza, tutti giovanotti, tutti col camice bianco.
Il disegnatore Boeing è capace di scendere in linea e prendere in mano un martello, mentre gli operai Airbus stanno con la carta in mano.
Due mentalità diverse sulle sponde dell'Oceano: da una parte praticità ed esperienza, dall'altra teoria burocrazia politica e manie di grandezza.
Una macchina troppo complicata non è necessariamente più concorrenziale, ma è indubbiamente fonte di maggiori problemi e costi di progettazione, realizzazione e operativi.
 
Citazione:Messaggio inserito da CBM206

In Boeing vedi tecnici e operai in camicia a quadri e jeans, di età media avanzata. In Airbus sembra un film di fantascienza, tutti giovanotti, tutti col camice bianco.
Il disegnatore Boeing è capace di scendere in linea e prendere in mano un martello, mentre gli operai Airbus stanno con la carta in mano.
Due mentalità diverse sulle sponde dell'Oceano: da una parte praticità ed esperienza, dall'altra teoria burocrazia politica e manie di grandezza.
Una macchina troppo complicata non è necessariamente più concorrenziale, ma è indubbiamente fonte di maggiori problemi e costi di progettazione, realizzazione e operativi.

Ci sono due tipi d'ingegneri quelli che hanno lavorato sulle macchie e quelli che hanno solo studiato; l'importante in ufficio tecnico è avere un buon compromesso tra i due tipi in modo che tutta la struttra possa reggere.
Come dicono sembre nel mio ufficio una cosa è la teoria e un altra la pretica! Sulla carta funziona tutto ma in pratica no!
Quindi è sempre bene avere un team giovane ma è ache molto importante avere delle persone esperte che con la loro esperienza sapiano guidare i giovani e risolvere i problemi che questi incontrano.

Ciao
Fabio
 
Bhe speriamo che almeno questo A380 abbia poi un uso anche se consegnato con tanto ritardo.
Forse dato che e' bello grande ci si possono mettere le macchine per convertire i serbatoi ad idrogeno e continuare a volare per decenni quando il combsutibile fossile sarà troppo costoso e i voli p2p anche.
Ma meglio di 2.9 L per pax-100Km non si riesce proprio a fare ?
Con due motori non sarebbe meglio ?
 
tutti i progetti nuovi, implicano problemi, sia tecnici che commerciali, a me un anno di ritardo non sembra nulla... Boeing aveva appunto offerto il SonicCruiser, non solo sulla carta, ma aveva anche iniziato a vendere le opzioni di progetto, comprate pure di Virgin Atlantic e poi finito in un bluf.
Il Dreamliner era nato con disegni avveniristici, si è poi trasformato in un 767 fatto di plastica con nuovi motori, ma come linea è sempre "vecchio", nulla a che vedere con quello che avevano proposto all'inizio, e che le compagnie avevano comprato. Ma nessuno parla male di B, mentre A è andata avanti con il progetto A3XX senza sostanziali modifiche, sono pure riusciti a farlo. E' vero che il 3XX era previsto in 4 versioni, 50, 100, 200 e 100F e per ora hanno solo il 100.

Ai tempi Boeing presentò e lanciò il 747-500 e 747-600, poi cancellati perchè nessuno lo volle, e allora ripiegò sul Sonic Cruiser che era già irrealizzabile come idea...

se si vuole andare indietro nel tempo, nelle lotte USA/EU, negli anni sessanta c'erano 2 filosofie, per allora fantascientifiche, il SST e il WideBody. Gli europei investirono sul SST genrando il Concorde, gli USA dopo aver fatto morire il progetto B2707 (ordinato da Pan AM e da Eastern Airways) si buttarono sul B747-100 e ci furono allora tutte le discussioni che abbiamo oggi sul 380! Però va detto che il governo USA boicottò gli Europei inventando decine di problemi di sicurezza sul concorde e vietando il sorvolo delle terre emerse ai velivoli supersonici e facendo estendere alla IATA tale divieto in tutto il mondo.

Percui vediamo bene che la storia si ripete, e speriamo che A riesca ad avere successo con la sua macchina, che avrà un grande vantaggio rispetto a tutti i superjettini di B, quello di aprire il long haul alle lowcost... voglio vedere qunado vi venderanno un LON/JFK a 90 euro, con A380 a 850pax, o un LON/JFK con 787 (che ci mette circa 25min in meno) a circa 300 Euro, voglio vedere quanti prenderanno il primo e quanti il secondo... ai posteri l'ardua sentenza :)

ciao sky3boy
 
Citazione:Messaggio inserito da sky3boy
voglio vedere qunado vi venderanno un LON/JFK a 90 euro, con A380 a 850pax
Mah prezzi del genere li vedo molto ardui, e poi pensare di farmi 8 ore di volo con un allestimento tipo FR mi vien male davvero...
 
Citazione:Messaggio inserito da sky3boy
tutti i progetti nuovi, implicano problemi, sia tecnici che commerciali, a me un anno di ritardo non sembra nulla...
Ad Airbus invece costano, e anche tanto. Economicamente erano già al fallimento, ora sono proprio alla bancarotta.
Citazione:
Boeing aveva appunto offerto il SonicCruiser, non solo sulla carta, ma aveva anche iniziato a vendere le opzioni di progetto, comprate pure di Virgin Atlantic e poi finito in un bluf.
Il S.C. è stato abbandonato proprio per il disinteresse della clientela (in concomitanza coi guai di inizio millennio). E' comunque stato un progetto che ha lasciato interessanti eredità.
Citazione:
Il Dreamliner era nato con disegni avveniristici, si è poi trasformato in un 767 fatto di plastica con nuovi motori, ma come linea è sempre "vecchio", nulla a che vedere con quello che avevano proposto all'inizio, e che le compagnie avevano comprato.
Per piacere...
Qualcuno l'ha anche comprato, e a caro prezzo. Quanti fessi nel mondo, eh??
Pare sia il record storico di aereo venduto sulla carta; non male per un "vecchio 767 di plastica".
Citazione:
Ai tempi Boeing presentò e lanciò il 747-500 e 747-600, poi cancellati perchè nessuno lo volle,
Nessuno lo volle, nessuno lo aspettò per anni. Dov'è il problema?
Citazione:
e allora ripiegò sul Sonic Cruiser che era già irrealizzabile come idea...
Si, in Boeing stanno tutto il giorno a giocare, a sognare cose irrealizzabili... lasciando agli altri i successi commerciali come i 380... ;)
Citazione:
se si vuole andare indietro nel tempo, nelle lotte USA/EU, negli anni sessanta c'erano 2 filosofie, per allora fantascientifiche, il SST e il WideBody. Gli europei investirono sul SST genrando il Concorde, gli USA dopo aver fatto morire il progetto B2707 (ordinato da Pan AM e da Eastern Airways)
Il 2707 è stato abortito a causa della campagna ambientalisti/democratici/bercleyani americani.
Citazione:si buttarono sul B747-100 e ci furono allora tutte le discussioni che abbiamo oggi sul 380!
Con la differenza che il 747 ha fatto Storia, e continua a farla da 40 anni.
Il 380 farà storia anche lui, come tomba di Airbus però [xx(]
Citazione:
Però va detto che il governo USA boicottò gli Europei inventando decine di problemi di sicurezza sul concorde e vietando il sorvolo delle terre emerse ai velivoli supersonici e facendo estendere alla IATA tale divieto in tutto il mondo.
... poi Cappuccetto Rosso venne mangiato dal lupo cattivo...
Il governo Usa non boicottò proprio niente; la campagna fù scatenata e portata avanti da professori universitari e ambientalisti.
Caso mai il governo concesse delle proroghe al Concorde. Ed affidò all'aviazione studi sul bang sonico, che risultarono in una rivolta della popolazione; il massimo della democrazia e trasparenza quindi. La storia della dominazione del mondo poi, si commenta da sola.
Citazione:
Percui vediamo bene che la storia si ripete, e speriamo che A riesca ad avere successo con la sua macchina, che avrà un grande vantaggio rispetto a tutti i superjettini di B, quello di aprire il long haul alle lowcost... voglio vedere qunado vi venderanno un LON/JFK a 90 euro, con A380 a 850pax, o un LON/JFK con 787 (che ci mette circa 25min in meno) a circa 300 Euro, voglio vedere quanti prenderanno il primo e quanti il secondo...
Premesso che ogni consumatore è libero di scegliere il prodotto, presumo qualsiasi compagnia aerea sia dotata di calcolatrice :D:D:D