scusa ma dov'è scritto che è una informazione riservata? Con una semplice ricerca in internet avrò trovato almeno altri 20 siti internet che lo riportano paro paro...
Incidente A330 Air France Rio-Parigi 01/06/2009
- Autore Discussione Edo75
- Data d'inizio
scusa ma dov'è scritto che è una informazione riservata? Con una semplice ricerca in internet avrò trovato almeno altri 20 siti internet che lo riportano paro paro...
paro paro nel TELEX che hanno inviato...c'è scritto chiaramente che le informazioni contenute non devono essere divulgate...se poi altre persone se ne fregano e le pubblicano su siti Internet per fare i fenomeni...è un altro discorso..
no scusa, in inglese sarò anche una pippa, però la frase:
vuol dire Aggiornamenti successivi saranno rilasciati non appena nuove significanti informazioni diverranno disponibili
Do c'è scritto che non si può divulgare?
Va be...fate come volete...pubblicate tutto...in ogni caso per vostra info:
"The information in this e-mail is confidential. The contents may not be disclosed or used by anyone other than the addressee"...
C'è scritto che si può divulgare tranquillamente...
"The information in this e-mail is confidential. The contents may not be disclosed or used by anyone other than the addressee"...
C'è scritto che si può divulgare tranquillamente...
Con il rischio di andare completamento OT:
ormai quasi tutti i sistemi e-mail delle grandi aziende appendono automaticamente queste "confidentiality clause". L'abuso della clausola la rende nulla e senza alcun valore legale.
Il telex sta al sottovuoto spinto come le discussioni che ne derivano stanno al vuoto pneumatico!
Stanno solo dicendo non fatevi pippe mentali (di voci all'interno dei vettori ne girano a vagonate, su questo incidente ogni vettore ha la sua interpretazione; come i cabazzizi ognuno ha i suoi) gli aeroplani non cascano se cascassero ve lo diremmo e li fermeremmo. Trovo corretto che airbus abbia emesso un comunicato per mettere un punto formale (provvisorio, ma almeno ufficiale) per evitare psicosi... e sono portato a credere che non nasconda nulla dietro, sarebbe da incoscienti, stragisti, assassini, se sapessero qualcosa di pericoloso e tacessero! Sarebbe la fine industriale di airbus!
Stanno solo dicendo non fatevi pippe mentali (di voci all'interno dei vettori ne girano a vagonate, su questo incidente ogni vettore ha la sua interpretazione; come i cabazzizi ognuno ha i suoi) gli aeroplani non cascano se cascassero ve lo diremmo e li fermeremmo. Trovo corretto che airbus abbia emesso un comunicato per mettere un punto formale (provvisorio, ma almeno ufficiale) per evitare psicosi... e sono portato a credere che non nasconda nulla dietro, sarebbe da incoscienti, stragisti, assassini, se sapessero qualcosa di pericoloso e tacessero! Sarebbe la fine industriale di airbus!
Senza dimenticare che come a noi italiani piace fare della retorica, cercare i misteri (o crearli) dove non ci sono così ai francesi piace pontificare... anche sul nulla!
A mio avviso, stiamo discutendo del nulla.
Non mi piace ripetermi, ma cerco di usare la logica. Qualsiasi sia la causa di questo incidente, gli A330 hanno regolarmente volato da 2 anni a questa parte.
Quindi questo comunicato a cosa serve?
Capisco se l'analisi dei registratori di volo avesse fatto sorgere qualche dubbio sulla reale affidabilità della macchina; ma dire ora "va tutto bene, nessuna nuova prescrizione" serve soltanto a bloccare ogni illazione
Non mi piace ripetermi, ma cerco di usare la logica. Qualsiasi sia la causa di questo incidente, gli A330 hanno regolarmente volato da 2 anni a questa parte.
Quindi questo comunicato a cosa serve?
Capisco se l'analisi dei registratori di volo avesse fatto sorgere qualche dubbio sulla reale affidabilità della macchina; ma dire ora "va tutto bene, nessuna nuova prescrizione" serve soltanto a bloccare ogni illazione
Esatto, il contenuto del Telex era già di dominio pubblico quando l'ho postato. Io stesso l'ho trovato con un semplice click su Google.
Se confermata, sarebbe una news molto importante rispetto a quanto creduto finora.
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Crash du Rio-Paris : il n'y aurait pas eu d'erreur de pilotage
LEMONDE.FR | 19.05.11 | 10h37 • Mis à jour le 19.05.11 | 10h55
Le vol AF 447 d'Air France, parti de Rio vers Paris le 1er juin 2009, disparaît au-dessus de l'Atlantique peu après son décollage. Les causes de la catastrophe, qui a fait 228 victimes, restent inconnues. AFP/HO
Nouvelle révélation sur le crash du vol Rio-Paris. Selon des informations d'Europe 1, qui cite une source proche de l'enquête menée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), les pilotes de l'Airbus d'Air France n'ont pas foncé dans une zone de turbulences, contrairement à ce qui avait été évoqué ces derniers jours.
"Il n'y a donc pas eu d'erreur de pilotage dans la trajectoire. Reste à savoir pourquoi l'avion a décroché. Pour le moment, il semblerait que les pilotes n'aient pas réussi à enrayer la chute de l'avion. A cela, deux explications : Airbus n'avait pas envisagé la possibilité qu'un A330 tombe d'un coup, et Air France n'avait pas formé ses pilotes à un tel scénario", avance la radio.
Pour Pierre-Henri Gourgeon, patron d'Air France, un accident aérien se produit "toujours" suite à "la combinaison de plusieurs éléments". "Tous les experts le répètent inlassablement, un accident aérien c'est toujours, toujours, toujours, la combinaison de plusieurs éléments dont aucun n'est la seule cause mais dont la combinaison improbable a provoqué l'accident", a déclaré le directeur général d'Air France-KLM.
"ENJEUX ÉNORMES"
Interrogé pour savoir si cela signifiait que l'enquête s'orientait vers des responsabilités partagées, M. Gourgeon a répondu : "Je n'aime pas bien le mot responsabilité, il ne s'agit pas de le fuir mais le sujet de la sécurité aérienne, ce n'est pas de savoir qui est responsable mais de savoir que ça ne se reproduira pas. La responsabilité, c'est un problème autre, c'est un problème de justice, d'assureur, de recherche de faute", a-t-il dit.
Air France et Airbus ont été mis en examen pour homicides involontaires après cet accident qui a coûté la vie à 228 personnes en juin 2009. Mercredi, le directeur de l'enquête technique a expliqué que la première lecture des boîtes noires ne fait pas apparaître "de dysfonctionnement majeur" sur l'A330 d'Airbus. "Cette information est totalement attendue (...) parce que nous avons déjà tous les messages qui ont été émis par l'avion dès le jour de l'accident", a commenté M. Gourgeon.
Les causes et les responsabilités dans l'accident seront connues sans doute "fin juin" après l'examen complet des boîtes noires, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat français aux transports, Thierry Mariani. Il a rappelé qu'"il y a des enjeux énormes, il y a un fabricant d'avions, avec le salon du Bourget dans quelques semaines [fin juin], vous avez une compagnie aérienne, vous avez des familles de victimes", a rappelé M. Mariani.
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Crash du Rio-Paris : il n'y aurait pas eu d'erreur de pilotage
LEMONDE.FR | 19.05.11 | 10h37 • Mis à jour le 19.05.11 | 10h55
Le vol AF 447 d'Air France, parti de Rio vers Paris le 1er juin 2009, disparaît au-dessus de l'Atlantique peu après son décollage. Les causes de la catastrophe, qui a fait 228 victimes, restent inconnues. AFP/HO
Nouvelle révélation sur le crash du vol Rio-Paris. Selon des informations d'Europe 1, qui cite une source proche de l'enquête menée par le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), les pilotes de l'Airbus d'Air France n'ont pas foncé dans une zone de turbulences, contrairement à ce qui avait été évoqué ces derniers jours.
"Il n'y a donc pas eu d'erreur de pilotage dans la trajectoire. Reste à savoir pourquoi l'avion a décroché. Pour le moment, il semblerait que les pilotes n'aient pas réussi à enrayer la chute de l'avion. A cela, deux explications : Airbus n'avait pas envisagé la possibilité qu'un A330 tombe d'un coup, et Air France n'avait pas formé ses pilotes à un tel scénario", avance la radio.
Pour Pierre-Henri Gourgeon, patron d'Air France, un accident aérien se produit "toujours" suite à "la combinaison de plusieurs éléments". "Tous les experts le répètent inlassablement, un accident aérien c'est toujours, toujours, toujours, la combinaison de plusieurs éléments dont aucun n'est la seule cause mais dont la combinaison improbable a provoqué l'accident", a déclaré le directeur général d'Air France-KLM.
"ENJEUX ÉNORMES"
Interrogé pour savoir si cela signifiait que l'enquête s'orientait vers des responsabilités partagées, M. Gourgeon a répondu : "Je n'aime pas bien le mot responsabilité, il ne s'agit pas de le fuir mais le sujet de la sécurité aérienne, ce n'est pas de savoir qui est responsable mais de savoir que ça ne se reproduira pas. La responsabilité, c'est un problème autre, c'est un problème de justice, d'assureur, de recherche de faute", a-t-il dit.
Air France et Airbus ont été mis en examen pour homicides involontaires après cet accident qui a coûté la vie à 228 personnes en juin 2009. Mercredi, le directeur de l'enquête technique a expliqué que la première lecture des boîtes noires ne fait pas apparaître "de dysfonctionnement majeur" sur l'A330 d'Airbus. "Cette information est totalement attendue (...) parce que nous avons déjà tous les messages qui ont été émis par l'avion dès le jour de l'accident", a commenté M. Gourgeon.
Les causes et les responsabilités dans l'accident seront connues sans doute "fin juin" après l'examen complet des boîtes noires, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat français aux transports, Thierry Mariani. Il a rappelé qu'"il y a des enjeux énormes, il y a un fabricant d'avions, avec le salon du Bourget dans quelques semaines [fin juin], vous avez une compagnie aérienne, vous avez des familles de victimes", a rappelé M. Mariani.
Non conosco il francese, credo come molti altri nel forumi..... riuscite a tradurre anche sommariamente ?
Grazie Mille in anticipo !!!
Grazie Mille in anticipo !!!
Crash of the Rio-Paris: there have been no pilot error
LEMONDE.FR | 19.05.11 | 10:37 • Updated 19.05.11 | 10:55
New revelation about the crash of flight from Rio to Paris. According to information on Europe 1, citing a source close to the investigation conducted by the Bureau of Investigation and Analysis (BEA), the pilots of the Airbus Air France did not in a dark area turbulence, contrary to what had been discussed in recent days.
"There has been no pilot error in the trajectory. The question is why the aircraft stalled. For now, it seems that the pilots have failed to stem the fall of the aircraft . There were two explanations: Airbus had not considered the possibility that A330 falls suddenly, and Air France had not trained its pilots in such a scenario " ahead of the radio.
For Pierre-Henri Gourgeon , CEO of Air France, an air accident occurs "always" following "the combination of several elements" . "All the experts repeated endlessly, a crash is always, always, always, the combination of several elements, none of which is the only cause but the unlikely combination caused the accident, " said the CEO of Air France-KLM.
"HUGE CHALLENGE"
Asked if this meant that the investigation was moving towards shared responsibilities, Mr. Gourgeon said: "I do not like is the word responsibility is not to flee but the subject of safety Air is not about who is responsible but knowing that it will not happen again . Responsibility is a different problem, it's a justice issue, an insurer, research misconduct " , he said.
Air France and Airbus have been indicted for manslaughter after the accident that killed 228 people in June 2009. On Wednesday, the director of technical investigation said that the first reading of the black box does not appear "major malfunction" on the A330 Airbus. "This information is totally expected because we have (...) already have all the messages that were issued by the aircraft on the day of the accident " , commented Mr. Gourgeon.
The causes and responsibilities in the accident will be known probably "late June" after full consideration of black boxes, said Thursday the French State Secretary for Transport, Thierry Mariani . He recalled that " there are enormous challenges, there is an aircraft manufacturer with the Paris Air Show in a few weeks [late June] , you have an airline, you have families of victims " , said M . Mariani.
http://www.lemonde.fr/societe/artic...pas-eu-d-erreur-de-pilotage_1524155_3224.html
La parte in neretto tradotta da Google:
Nuove rivelazione dello schianto del volo da Rio a Parigi. Secondo le informazioni su Europa 1, citando una fonte vicina alle indagini condotte dal Bureau of Investigation and Analysis (BEA), i piloti di Air France, Airbus non sono in una zona di buia turbolenza, contrariamente a quanto era stato discusso nei giorni scorsi.
Non c'è stato alcun errore del pilota nella traiettoria. Resta il motivo per cui l'aereo era in stallo. Per ora, sembra che i piloti non siano riusciti ad arginare la caduta del velivolo. C'erano due spiegazioni: Airbus non aveva considerato la possibilità che la A330 cada improvvisamente, e Air France non aveva addestrato i suoi piloti in un tale scenario
Nuove rivelazione dello schianto del volo da Rio a Parigi. Secondo le informazioni su Europa 1, citando una fonte vicina alle indagini condotte dal Bureau of Investigation and Analysis (BEA), i piloti di Air France, Airbus non sono in una zona di buia turbolenza, contrariamente a quanto era stato discusso nei giorni scorsi.
Non c'è stato alcun errore del pilota nella traiettoria. Resta il motivo per cui l'aereo era in stallo. Per ora, sembra che i piloti non siano riusciti ad arginare la caduta del velivolo. C'erano due spiegazioni: Airbus non aveva considerato la possibilità che la A330 cada improvvisamente, e Air France non aveva addestrato i suoi piloti in un tale scenario
Riassumo velocemente il succo del discorso in italiano dopo aver visto la terrificante traduzione di Google Translator:
Secondo Europa 1, che cita una fonte vicina all'inchiesta, i piloti del 330 AF non si sono diretti in una zona di turbolenza. Non si tratterebbe quindi di un errore nella rotta e resta quindi da capire perché si siano schiantati.
Secondo Europa 1, che cita una fonte vicina all'inchiesta, i piloti del 330 AF non si sono diretti in una zona di turbolenza. Non si tratterebbe quindi di un errore nella rotta e resta quindi da capire perché si siano schiantati.
Securvol.fr, sito francese di sicurezza aerea, citando una fonte anonima vicina all'inchiesta, avanza l'ipotesi che al momento dell'incidente ci fosse un solo pilota in cockpit (ndr, molti indizi fanno pensare infatti che il comandante fosse in riposo nel crew rest al momento dell'incidente, mentre in servizio erano presenti i due primi ufficiali, dei quali uno con funzione di comandante.)
La loro tesi, per riassumere in poche parole l'articolo, è che la procedura in caso di unreliable speed sia complessa se si è in due ed impossibile da gestire se si è da soli in cockpit.
Un informateur de securvol, proche de l’enquête, prétend qu’il n’y avait en réalité qu’un copilote aux commandes au moment du crash, rendant l’accident inéluctable. Une révélation à prendre avec précaution, tant la désinformation et les enjeux économiques entourant ce crash sont importants.
Par François Nénin
C’est le scénario auquel personne n’avait pensé depuis le crash du vol AF 447 le 1er juin 2009, qui avait entraîné la mort de 228 personnes. L’un de nos informateurs, qui occupe une fonction officielle lui permettant une grande proximité avec l’enquête du BEA, nous l’assure : alors que l’avion est certifié pour un équipage de conduite de deux pilotes, il n’y en avait en réalité qu’un copilote aux commandes au moment où les sondes Pitot ont givré, entrainant l’envoi d’informations erronées aux centrales informatiques. « Pour appliquer la procédure (IAS douteuse, NDLR) répondant à cette situation, il faut être deux pilotes car la charge de travail est importante » explique notre expert. Une situation de givrage des sondes Pitot est une situation déjà délicate à gérer pour deux pilotes expérimentés, mais elle devient critique pour un copilote seul. Surtout quand on connait les problèmes de compétences et d’entrainement insuffisants au sein de la compagnie Air France. Dans ces conditions, la perte de contrôle de l’appareil était inéluctable.
Cependant, cette information est à prendre avec la plus grande précaution car en remontant à la source initiale, elle émanerait en réalité d’un contact proche d’Airbus. On sait l’empressement qu’a eu le constructeur Airbus à immédiatement dédouaner son avion, via son principal support de communication, le Figaro, alors que le BEA insiste sur le fait qu’il est trop tôt pour établir le scénario précis de la catastrophe.
On comprend bien les enjeux pour Airbus : charger les pilotes – qui ne sont plus là pour se défendre – afin de « blanchir » l’Airbus A 330. Il n’en demeure pas moins qu’au lendemain du crash, nous pointions du doigt un problème de conception de l’appareil. Ces fameuses centrales « Adiru », qui sont en quelques sortes les oreilles internes de l’avion sont-elles vraiment redondantes ? En d’autres termes, sur les 3, y en a t-il une qui présente une conception différente des deux autres, lui permettant de ne pas être « polluée » par des informations erronées ? Nous avions posé la question à un cadre d’Airbus au mois de juin 2009 et nous attendons toujours la réponse. Il n’est pas certain que le consortium ait envie d’y répondre. Securvol a souvent pointé du doigt la « culture de la suffisance » au sein des pilotes d’Air France. L’absence de remise en cause nous parait effectivement accidentogène. Pour autant, désigner des « fusibles » sans investiguer sur la totalité des causes du crash est non seulement injuste, mais ne fera pas avancer la sécurité aérienne.
La loro tesi, per riassumere in poche parole l'articolo, è che la procedura in caso di unreliable speed sia complessa se si è in due ed impossibile da gestire se si è da soli in cockpit.
Un informateur de securvol, proche de l’enquête, prétend qu’il n’y avait en réalité qu’un copilote aux commandes au moment du crash, rendant l’accident inéluctable. Une révélation à prendre avec précaution, tant la désinformation et les enjeux économiques entourant ce crash sont importants.
Par François Nénin
C’est le scénario auquel personne n’avait pensé depuis le crash du vol AF 447 le 1er juin 2009, qui avait entraîné la mort de 228 personnes. L’un de nos informateurs, qui occupe une fonction officielle lui permettant une grande proximité avec l’enquête du BEA, nous l’assure : alors que l’avion est certifié pour un équipage de conduite de deux pilotes, il n’y en avait en réalité qu’un copilote aux commandes au moment où les sondes Pitot ont givré, entrainant l’envoi d’informations erronées aux centrales informatiques. « Pour appliquer la procédure (IAS douteuse, NDLR) répondant à cette situation, il faut être deux pilotes car la charge de travail est importante » explique notre expert. Une situation de givrage des sondes Pitot est une situation déjà délicate à gérer pour deux pilotes expérimentés, mais elle devient critique pour un copilote seul. Surtout quand on connait les problèmes de compétences et d’entrainement insuffisants au sein de la compagnie Air France. Dans ces conditions, la perte de contrôle de l’appareil était inéluctable.
Cependant, cette information est à prendre avec la plus grande précaution car en remontant à la source initiale, elle émanerait en réalité d’un contact proche d’Airbus. On sait l’empressement qu’a eu le constructeur Airbus à immédiatement dédouaner son avion, via son principal support de communication, le Figaro, alors que le BEA insiste sur le fait qu’il est trop tôt pour établir le scénario précis de la catastrophe.
On comprend bien les enjeux pour Airbus : charger les pilotes – qui ne sont plus là pour se défendre – afin de « blanchir » l’Airbus A 330. Il n’en demeure pas moins qu’au lendemain du crash, nous pointions du doigt un problème de conception de l’appareil. Ces fameuses centrales « Adiru », qui sont en quelques sortes les oreilles internes de l’avion sont-elles vraiment redondantes ? En d’autres termes, sur les 3, y en a t-il une qui présente une conception différente des deux autres, lui permettant de ne pas être « polluée » par des informations erronées ? Nous avions posé la question à un cadre d’Airbus au mois de juin 2009 et nous attendons toujours la réponse. Il n’est pas certain que le consortium ait envie d’y répondre. Securvol a souvent pointé du doigt la « culture de la suffisance » au sein des pilotes d’Air France. L’absence de remise en cause nous parait effectivement accidentogène. Pour autant, désigner des « fusibles » sans investiguer sur la totalité des causes du crash est non seulement injuste, mais ne fera pas avancer la sécurité aérienne.
