Francia: modello Italia, oneri di servizio pubblico per alcune rotte in perdita


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La ligne Le Havre - Lyon pas rentable
Pour juguler son déficit de deux millions d'euros, la liaison aérienne obtient le statut d'obligation de service public.


Avec 25 000 passagers transportés chaque année, la liaison entre la ville portuaire et la capitale des Gaules peine à trouver un équilibre financier. Pour maintenir le service assuré par Britair, à raison de trois rotations quotidiennes avec escale à Rouen, l'État vient de lui accorder le statut OPS (Obligation de service public). Ce statut va permettre aux collectivités territoriales de soutenir le fonctionnement, via des subventions.

Pour assurer cette mission de service public, « la Chambre de commerce du Havre, gestionnaire de l'aéroport, a lancé une procédure d'appel d'offres », explique Philippe Thibaut, chef d'exploitation de l'aéroport haut-normand. Ces nouvelles conditions financières, plus avantageuses pour les compagnies aériennes, ont séduit cinq d'entre elles, dont, semble-t-il, Britair et Chalair. « La procédure arrivera à son terme le 13 octobre. »

Ce soutien à l'activité havraise ne devrait pas concurrencer l'aéroport de Caen. Le Caen ¯ Lyon se porte bien avec ses 80 000 passagers. Malgré un léger tassement cette année avec la chute d'activité de Renault truck, qui assure un volume important de vols affaires, la liaison caennaise de Britair, est rentable. Depuis la création de cette ligne directe avec Lyon (avant 2000 les avions transitaient par Le Havre), la ligne bas-normande connaît une croissance régulière.

De quoi satisfaire le président de l'agglomération caennaise, Philippe Duron, propriétaire de l'aéroport depuis la loi de décentralisation. Coïncidence, depuis ce transfert de compétences, on n'entend plus parler du projet de plate-forme aéroportuaire interrégionale à Deauville.

Des projets à Deauville

Sauf à la Chambre de commerce et d'industrie du pays d'Auge. Elle a fait officiellement sa rentrée samedi. Son président, Christian Fougeray, a évoqué les aéroports normands : « Fin août, le trafic de Caen était en baisse de 22 %, celui du Havre de 18 % et celui de Deauville en hausse de 1,5 %. Les prévisions de 2010 sont pour le moment très encourageantes, avec de nouvelles destinations. » La piste de Saint-Gatien sera fermée de début novembre à début février 2010, « pour être renforcée et non pas allongée ».

Une rampe d'approche va être mise en place afin d'améliorer le trafic, ainsi que la mise en conformité avec la loi sur l'eau. Un concours d'architecte sera ensuite lancé pour une nouvelle aérogare. Pendant la fermeture, le trafic sera transféré au Havre.

Jean-Pierre BUISSON avec Sylvie DEJOUY.

www.ouest-france.fr


La ligne Limoges-Paris peut-être sauvée ?

En danger pour cause de non rentabilité, la ligne aérienne Limoges - Paris pourrait finalement perdurer.

Nous le disions dans nos précédentes éditions, le SMALB (syndicat mixte de l'aéroport de Limoges-Bellegarde) fait le forcing pour ne pas perdre la ligne Limoges - Paris (Orly), alors que Limoges - Roissy a déjà disparu en août 2008.

Actuellement exploitée par Brit Air, filiale d'Air France, cette ligne aurait pu fermer le 29 octobre pour cause de non-rentabilité.

Jean-Pierre Limousin, président de la Chambre de commerce et d'industrie de la région (l'un des membres du SMALB avec le Conseil Général, le Conseil régional et la Ville de Limoges), a alors pris son bâton de pèlerin pour plaider sa cause auprès du secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau.

Et il en est revenu rasséréné : « le ministère a admis la nécessité de sauver la ligne, et d'y ajouter une troisième fréquence à la mi-journée, indispensable pour la compétitivité du territoire (NDLR : en plus des deux allers-retours du matin et du soir actuellement proposés). Nous avons l'accord virtuel de l'Aviation civile pour cette nouvelle fréquence, il reste à le finaliser. Par ailleurs, le ministère nous a signifié que l'Etat était prêt à nous accorder l'OSP (Obligation de Service Public), qui permettra de subventionner cette ligne. L'Etat le fera à hauteur de 50 % si les collectivités locales mettent 50 % elles aussi. Je pense que c'est largement faisable. Reste bien sûr à trouver l'opérateur de la ligne. Un appel d'offres international va êre lancé dans les semaines à venir. Je pense qu'en mars 2010, le Syndicat pourra désigner la compagnie retenue ».

Mais en attendant ? « Brit Air va continuer à exploiter la ligne au delà du 29 octobre, poursuit Jean-Pierre Limousin, au moins jusqu'au 13 décembre ».

Brit Air, de son côté, est plus prudent. « Si l'OSP est officialisée, on postulera en effet pour exploiter la ligne. En revanche, on se retirera s'il n'y a pas d'OSP. Et en attendant, rien ne dit qu'on continuera. On verra ».

Gilles Tellier, directeur de l'aéroport, plaide évidemment lui aussi pour la ligne. « Limoges ne peut pas se passer de cette ligne. La troisième fréquence est effectivement indispensable, notamment pour se positionner par rapport au rail et l'arrivée du barreau TGV. Il y a la clientèle pour cet aller-retour de la mi-journée ». Affaire à suivre.

www.lepopulaire.fr


Limousin. La ligne aérienne Limoges-Paris préservée au nom du service public

Menacée de fermeture à dater du 29 octobre prochain, pour cause de non rentabilité, la liaison aérienne quotidienne entre Limoges et Paris sera finalement préservée.

Exploitée par BritAir, filiale d’Air France, elle devrait poursuivre son activité sous cette enseigne au moins jusqu’au 13 décembre 2009, augmentée d’une rotation supplémentaire (trois au lieu de deux).
Cette décision est issue d’une récente réunion au ministère des Transports entre les exploitants (CCI-Compagnie-Elus) durant laquelle a été mise en avant la réglementation sur l’obligation de service public (OSP) qui devrait être accordée dans les prochaines semaines. D’ici là, la chambre de commerce de Limoges a décidé de lancer un appel d’offres vers un opérateur privé pouvant prendre la suite de BritAir.

«Nous avons déjà une dizaine de candidatures, révèle Gilles Tellier, directeur de l’aéroport. La compagnie présentant le projet le plus cohérent sera retenue, mais il y a toutes les chances que ce soit une société low cost. Quant à l’OSP, elle engendrera de facto des subventions qui seront versées à parts égales entre l’Etat et les collectivités

50% par les collectivités
Pour 45.000 passagers par an, et un taux de remplissage de 45%, la liaison pourrait demander jusqu’à trois millions d’euros d’aides annuelles, qui seraient payées pour 50% par les collectivités, au prorata de l’importance de ces dernières dans le syndicat mixte (région Limousin : 10 trentièmes, conseil général de la Haute-Vienne : 9 trentièmes, ville de Limoges : 6 trentièmes, CCI : 5 trentièmes).

«Nous n’en sommes néanmoins qu’à la théorie, rappelle le dirigeant. Les sommes ne sont pas encore définitives, il ne s’agit que d’une estimation, et nous devrons prendre en compte les moyens mobilisés par le futur exploitant. Ce dernier pourrait tout aussi bien être l’actuel, celui-ci ne cachant pas son intention de postuler en cas d’officialisation de l’OSP.»

www.lagazettedescommunes.com
 
La Francia ha una rete svilluppata ed efficente di TGV, mettere gli oneri di servizio di pubblico su rotte aeree minori mi sembra quindi assurdo, chi è interessato prenda il treno. Le uniche rotte che secondo me possono avere sensatamente questi aiuti sono quelle verso la Corsica per assicurare un servizio costante ai residenti anche in inverno anche se ormai su queste rotte sono entrate anche le low cost.
 
La Francia ha una rete svilluppata ed efficente di TGV, mettere gli oneri di servizio di pubblico su rotte aeree minori mi sembra quindi assurdo, chi è interessato prenda il treno. Le uniche rotte che secondo me possono avere sensatamente questi aiuti sono quelle verso la Corsica per assicurare un servizio costante ai residenti anche in inverno anche se ormai su queste rotte sono entrate anche le low cost.

Questo non é interamente corretto. Chi si trova sulle rete TGV effettivamente non ha bisogno dell'aereo, ma chi si trova fuori ha visto peggiorare enormemente il servizio in questi ultimi anni. P.es. per andare da Lione a Le Havre in treno si deve prendere il TGV fino a Parigi, cambiare stazione e prendere un diretto: tra le 5h30 e le 6h30 di viaggio e tra 85 e 100 euro di biglietto in seconda. Meglio la Parigi-Limoges che, in treno, é possibile solo in diretto o "intercity" entro le 3 e le 5 ore.

Il vero problema é se c'é bisogno di una linea per Le Havre quando c'é Caen e se il traffico su Limoges giustifica i soldi statali. A mio avviso no.

Da notare che in tutti i casi lo stato apre una gara e non dà sovvenzioni in diretta. Il fatto che poi siano sempre le filiali di AF (Regional, Brit Air, CCM) che vincono le gare é puramete dovuto al fatto che sono le migliori ;)