AIR FRANCE -KLM : Le PDG d'Air France n'écarte pas de fermer d'autres lignes long-courrier
PARIS (Dow Jones)--Faute d'accord avec ses personnels navigants permettant de réaliser les économies que la compagnie aérienne vise pour être plus compétitive, Air France, filiale du groupe franco-néerlandais Air France-KLM , sera contrainte de fermer davantage de lignes long-courrier que prévu, a averti mercredi son PDG, Frédéric Gagey, devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.
"Que faire d'autre? S'il s'avère à l'automne 2015 que nous devons considérer que nos écarts de coûts sont pérennes et que nous ne serons jamais, sinon comparables, au moins suffisamment proches pour être dans un état de compétition satisfaisant vis-à-vis de nos concurrents et bien oui, nous devrons engager pour atteindre le passage de 50% à 80% de lignes long courrier rentables, des restrictions sur notre réseau long courrier", a affirmé Frédéric Gagey. "Ce n'est évidemment pas notre choix", a affirmé le dirigeant, répondant à une question portant sur la possibilité de la fermeture de davantage de lignes en cas d'échec de ses négociations.
"Nous souhaitons continuer à maintenir le réseau long courrier, voire demain à le développer. Mais si les écarts de coût nous l'interdisent, nous en tirerons les conclusions", a-t-il prévenu, ajoutant que "ce n'est pas le choix du management et je ne peux imaginer que ce soit le choix des salariés".
A la mi-juin, Air France a annoncé de nouvelles mesures d'économies pour faire face à la dégradation de sa recette unitaire depuis avril, ainsi que sa décision de porter plainte contre son principal syndicat de pilotes, le SNPL, pour non-respect des engagements pris dans le cadre de son plan de réductions de coûts Transform 2015.
Avec pour objectif de réaliser de nouvelles économies pour un montant de 80 millions d'euros, Air France va notamment fermer à l'hiver 2015 plusieurs lignes déficitaires (Stavanger, Vérone, Vigo, Kuala Lumpur), réduire les fréquences d'autres lignes (Japon, Brésil, Russie) et couper dans plusieurs dépenses externes et achats généraux, avait alors annoncé la compagnie.
PARIS (Dow Jones)--Faute d'accord avec ses personnels navigants permettant de réaliser les économies que la compagnie aérienne vise pour être plus compétitive, Air France, filiale du groupe franco-néerlandais Air France-KLM , sera contrainte de fermer davantage de lignes long-courrier que prévu, a averti mercredi son PDG, Frédéric Gagey, devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale.
"Que faire d'autre? S'il s'avère à l'automne 2015 que nous devons considérer que nos écarts de coûts sont pérennes et que nous ne serons jamais, sinon comparables, au moins suffisamment proches pour être dans un état de compétition satisfaisant vis-à-vis de nos concurrents et bien oui, nous devrons engager pour atteindre le passage de 50% à 80% de lignes long courrier rentables, des restrictions sur notre réseau long courrier", a affirmé Frédéric Gagey. "Ce n'est évidemment pas notre choix", a affirmé le dirigeant, répondant à une question portant sur la possibilité de la fermeture de davantage de lignes en cas d'échec de ses négociations.
"Nous souhaitons continuer à maintenir le réseau long courrier, voire demain à le développer. Mais si les écarts de coût nous l'interdisent, nous en tirerons les conclusions", a-t-il prévenu, ajoutant que "ce n'est pas le choix du management et je ne peux imaginer que ce soit le choix des salariés".
A la mi-juin, Air France a annoncé de nouvelles mesures d'économies pour faire face à la dégradation de sa recette unitaire depuis avril, ainsi que sa décision de porter plainte contre son principal syndicat de pilotes, le SNPL, pour non-respect des engagements pris dans le cadre de son plan de réductions de coûts Transform 2015.
Avec pour objectif de réaliser de nouvelles économies pour un montant de 80 millions d'euros, Air France va notamment fermer à l'hiver 2015 plusieurs lignes déficitaires (Stavanger, Vérone, Vigo, Kuala Lumpur), réduire les fréquences d'autres lignes (Japon, Brésil, Russie) et couper dans plusieurs dépenses externes et achats généraux, avait alors annoncé la compagnie.