Questa è un estratto in inglese dell'articolo più completo apparso oggi sul quotidiano francese Les Echos
http://www.bloomberg.com/news/2011-...ow-ba-with-m-a-friendly-management-model.html
E qui di seguito l'articolo originale
http://www.lesechos.fr/entreprises-...nd-mandat-de-pierre-henri-gourgeon-189247.php
Air France-KLM Shuffles Top Execs for M&A
By Andrea Rothman and Steve Rothwell - Jul 4, 2011 3:32 PM GMT+0200
Air France-KLM Group plans to expand the role of its holding company to encourage greater integration between the French and Dutch units and allow for the possible acquisition of carriers including Alitalia SpA.
Under the structure, Chief Executive Officer Pierre-Henri Gourgeon will remain as group head while relinquishing the top job at Air France to a new appointee, whose role will match that of the current KLM CEO. The holding company would also take over functions such as information technology, financial management, purchasing and alliances, spokeswoman Brigitte Barrand said.
Europe’s largest airline was formed from the 2003 takeover of KLM Royal Dutch Airlines NV by Air France, which asserted its seniority via a three-executive holding company with a French chairman, Jean-Cyril Spinetta, and a CEO still linked to the French unit. The new model will resemble one created with the January merger of British Airways and Iberia, where ex-BA chief Willie Walsh heads International Consolidated Airlines Group SA, a neutrally named company designed to facilitate further deals.
“The airline wants to evolve to create a real holding company because if we want to have other airlines within the group it makes sense to develop that,” Barrand said today by telephone. The holding structure will remain based in Paris and will be run according to French law, she said, confirming comments from Gourgeon to French newspaper Les Echos, though it’s not clear whether it will take on a new name.
Slot-In
One prospective addition to the group is Alitalia. Air France-KLM agreed to buy 25 percent of the Rome-based carrier in January 2009 and has the right to buy any stock sold by its fellow shareholders, CAI and a group of Italian investors.
“It’s a trade-off between keeping it lean and wanting to keep it controllable, but it seems to make sense,” said Jonathan Wober, an analyst at Societe Generale SA in London who recommends buying Air France-KLM (AF) stock. “If you wanted to bring in Alitalia or other airlines, this kind of more central group structure would allow you to slot something in.”
Leo van Wijk is vice-chairman of Air France-KLM’s board and the sole Dutchman in the holding company. Peter Hartman is CEO of KLM.
Air France-KLM, which is allied to Delta Air Lines Inc. (DAL) in the SkyTeam group of carriers, rose as much as 1.2 percent to 10.96 euros and was trading at 10.88 euros as of 2:10 p.m. in London, paring the stock’s slump this year to 20 percent and valuing the company at 3.26 billion euros ($4.7 billion).
IAG has lost 8.6 percent since its trading debut in London on Jan. 24 and is valued at 4.79 billion pounds ($7.7 billion).
To contact the reporters on this story: Andrea Rothman in Singapore at aerothman@bloomberg.net
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http://www.bloomberg.com/news/2011-...ow-ba-with-m-a-friendly-management-model.html
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Air France-KLM : nouvelle gouvernance pour le second mandat de Pierre-Henri Gourgeon
Le directeur général d'Air France-KLM, qui devrait être renouvelé dans ses fonctions cette semaine, inaugurera son nouveau mandat par la mise en place vers la fin de l'année d'une nouvelle structure de direction commune aux deux compagnies.
Encore une semaine chargée qui commence pour Pierre-Henri Gourgeon. De retour ce lundi d'un voyage éclair au Pérou pour l'inauguration de la ligne Paris-Lima rouverte après quinze ans de suspension, le directeur général d'Air France-KLM se présentera jeudi devant ses actionnaires, réunis en assemblée générale au Carrousel du Louvre, pour solliciter le renouvellement pour quatre ans de son mandat d'administrateur. Après quoi, il lui faudra obtenir du conseil d'administration du groupe sa reconduction dans ses fonctions de directeur général.
Il n'y a aucun suspense a priori sur l'issue du scrutin, les 15 membres du conseil d'administration d'Air France-KLM ayant déjà voté, à l'unanimité moins une abstention, en faveur du renouvellement de son mandat d'administrateur. Cependant, derrière cette reconduction apparaissent déjà d'autres interrogations, au premier rang desquelles la réorganisation de la gouvernance d'Air France-KLM et la nomination probable, d'ici à la fin de l'année, d'un directeur général de la compagnie Air France, susceptible de succéder dans quatre ans à Pierre-Henri Gourgeon.
Si aucune annonce n'est à attendre sur ce sujet, l'assemblée générale sera au moins l'occasion d'évoquer pour la première fois publiquement ce projet de réorganisation, qui sous-tend les évolutions futures du groupe. Dans ses grandes lignes, il devrait se traduire par la création de plusieurs directions communes au-dessous de celle d'Air France et KLM, de manière à renforcer la cohésion du groupe, mais aussi à faciliter l'intégration de nouvelles compagnies, comme, par exemple, Alitalia. A partir de 2013, Air France-KLM, qui détient 25 % de la compagnie italienne, bénéficiera en effet d'un droit de préemption, en cas de désengagement d'un ou de plusieurs actionnaires italiens.
Optimiser l'organisation
« Ce projet de nouvelle organisation n'est encore qu'au stade des grands principes et nécessitera encore plusieurs mois de travail, précise Pierre-Henri Gourgeon aux « Echos ». Nous espérons aboutir vers la fin de l'année ou le début de l'année prochain. Nous n'avons jamais caché notre souhait d'aller plus loin dans l'intégration avec KLM. Or notre mode d'organisation actuel nous le permet difficilement, Air France et KLM fonctionnent encore avec des systèmes différents, qui nous font perdre du temps et de l'efficacité. Et ce serait plus difficile si nous devions accueillir une troisième compagnie. Nous devons donc aller vers des services partagés au niveau du groupe, avec à leur tête des responsables qui ne seront plus d'Air France ou de KLM, et qui auront de ce fait une position plus neutre et pourront se consacrer davantage à l'optimisation du groupe. »
La future direction du groupe, qui aura son propre siège à un autre endroit que celui d'Air France-KLM à Roissy, pourrait ainsi inclure la direction financière, l'informatique, le « revenu-management », les alliances et tout ce qui tourne autour de la politique extérieure d'Air France-KLM, ainsi que la communication « corporate » ou encore les achats groupés. Mais cela devrait aussi s'accompagner de la nomination de deux directeurs généraux, l'un pour KLM et l'autre pour Air France. Une décision « non encore actée », selon Pierre-Henri Gourgeon, mais qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, notamment autour de la possible candidature d'Alexandre de Juniac, le directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, comme DG d'Air France. Un poste d'autant plus convoité qu'il ferait figure de tremplin idéal pour succéder à Pierre-Henri Gourgeon, même si ce dernier ne veut pas y voir de lien direct. « La personne qui sera désignée devra garder en tête qu'il s'agit d'un challenge dans un secteur difficile où rien n'est acquis », souligne-t-il.
Cependant, le poste est jugé suffisamment sensible pour que le comité des nominations d'Air France-KLM se charge d'auditionner les candidats. De plus, le choix final, bien que théoriquement du seul ressort du directeur général, sera soumis au vote du conseil d'administration. Et si certains administrateurs ont déjà pris position contre le parachutage chez Air France d'une personnalité extérieure et pour un recrutement interne, Pierre-Henri Gourgeon refuse de se positionner. Il est vrai que lui-même a commencé sa carrière dans les cabinets ministériels avant d'être parachuté à la tête d'Air France en compagnie de Jean-Cyril Spinetta, autre haut fonctionnaire. « Quand Jean-Cyril Spinetta a été nommé à la tête d'Air France, que n'a-t-on pas entendu ? Ce genre de position de principe n'est pas réaliste, explique-t-il. Ceux qui dénoncent les parachutages sont souvent les mêmes qui réclament du sang neuf. »
BRUNO TRÉVIDIC, Les Echos
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